9 janvier 2007

Saga du Flash de la Courneuve

En 1983, la rencontre de deux potes

C'est de la rencontre d'un mordu (Yazid Mabrouki) et d'un ancien joueur des Spartacus de Paris (François Leroy) que va naître l'idée de créer un équipe, à la Courneuve.

Pour se lancer dans l'aventure, les deux compères n'hésitent pas à prospecter la toute proche et sulfureuse cité des "4000". Ils réussiront à convaincre une dizaine de copains.

Les premières séances d'apprentissage se déroulent au Parc Départemental de la Courneuve, et ressemblent plus à un amusement entre potes qu'à de véritables entraînements.

Laurent Plégelatte, l'homme qui importa le FA en france, arrive à la rescousse pour conseiller et aider les deux copains.

Une mairie bienveillante

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, ils réussiront à trouver un soutien sans faille en la personne de François Nivet, l'adjoint au Maire et responsable des Sports de la ville de la Courneuve. C'est lui qui leur fournira immédiatement un terrain et même un peu d'argent pour acheter des ballons. A l'époque, l'affaire ne manque pas de piquant; qu' une mairie communiste s' investisse à 100% dans le sport de l'enemie capitaliste.

Il n'y aura pourtant jamais d'amalgame et la ville restera toujours un solide partenaire du club, tout au long de son histoire. 

Naissance officielle et première rencontre

En 1984, fort de ces soutiens, les deux compères déclarent officiellement le club, ce sera le CCFA (Club Courneuvien de Football Américain). Le nom de guerre, ce sera celui du sponsor. 


Le tout premier défi est amical. Il se déroule dans une ambiance folklorique, contre les Bacchus de Villeparisis. Avec un nombre limité d'équipements, les joueurs s'échangent le matériel et doivent jouer double plateau. Le match est âpre et disputé, mais la victoire est au bout. On peut dire que les bonnes fées du FA se sont penchées sur le berceau du club.

L'équipe acquière peu à peu de l'expérience et peut s'aligner dans la le championnat, pour la saison 85/86. 

Une réputation qui colle à la peau

C'est à cette période que va naître leur fausse réputation. La proximité de la cité des "4000" aidant , certains en profitent pour les décrire comme des gros bras, peu respectueux des règles. Ils sont alors catalogués comme les bads boys du FA. Une rumeur prétendra même qu'ils "jouent avec des poings américains ou des couteaux". Force est de constater qu'aujourd'hui encore, certains ont du mal à se défaire des fausses légendes.


Ballard Bowl 

Chaque rencontre entre les Fashs et les Argos a pour enjeux le "Ballard Bowl". Ce trophée est un casque des Hambourg Blue Devils appartenant à un linebacker anglais nommé Ballard. Il a été emprunté auprès de son propriétaire en 1998, lors d'une soirée d'aprés-match suite à une défaite de L'Equipe de France en Angleterre 43 à 00. Le vainqueur lors de chaque confrontation entre les deux clubs garde ce trophée. Il symbolise à la fois la rivalité et le respect mutuel des deux équipes.

En route pour la gloire

L'année 1987 sonne comme un tournant pour le collectif. L'équipe accueille son premier entraîneur étranger; le canadien Daniel Saint-Pierre. Celui-ci propulse le club en première division et l'équipe réussit l'exploit d'arriver en 1/2 finale de la coupe de France, de l'époque. Puis suivra l'entraineur David Wright (US), en 1990.

L'équipe entre désormais dans le carré de l'Elite française. 

Les renforts multiples de joueurs étrangers et un bon programme de formation des jeunes, permette au club de remporter son premier CASQUE DE DIAMANT, en 1997.

La suite, on la connait.

D'ou vient le nom Flash ?
Non ! pas du super héros américain, mais du tout premier sponsor du club; le studio photo : Speed Photo Color


- Photos historiques -






















Flash vs Celtics de Lanester (1992)


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