9 février 2022

Principales pathologies du foot US

Les pathologies musculo-ligamentaires représentent 90 % des blesssures du sportif.

L'essentiel des blessures sont localiseés au niveau des membres inférieurs.
L'entorse de la cheville est la plus fréquente (39%)
devant l'entorse du genoux (34%)
les lésions musculaires (25%)
les pubalgies (22%)
les fractures (14%)
et les lésions méniscales (8%)

Il existe 2 grandes catégories de blessures des membres inférieurs : les blessures musculaires proprement dites et les blessures ligamentaires.

Les blessures musculaires

Les accidents musculaires sont le résultat d'une sollicitation trop intense du muscle qui va être étiré au delà de ses limites. On classe les accidents selon l'étendue de la lésion.

La courbature : douleur musculaire plus ou moins intense survenant 12 à 24 heures après un effort : elle peut persister plusieurs jours. C'est ce type de pathologie que le novice rencontre très souvent sur les premières semaines d'entraînement.

L'élongation : étirement de fibres musculaires sans rupture donc sans hématome ou ecchymose.

La contusion : Elle résulte d'un coup que reçoit un muscle en contraction. La douleur est alors localisée au point d'impact et s'accompagne généralement d'une enflure, parfois même d'une ecchymose.

4 - Claquage ou déchirure : rupture de fibres musculaires avec hémorragie locale plus ou moins importante.


Les blessures ligamentaires

La tendinite : une inflammation des tendons, le plus souvent due à un surmenage. Les tendons sont en effet fortement sollicités pour transmettre aux os les mouvements engendrés par les muscles.

Entorses : allant de l'étirement à la rupture totale des ligaments.
Entorses bénigne : élongation ou microdéchirure du ligament.
Entorses moyenne : déchirure ligamentaire.
Entorses grave : rupture ligamentaire.

Luxations : Perte de contact entre deux surfaces articulaires.




Un bon échauffement

La diminution des blessures passe par un bon échauffement d'environ 30 minutes.

Type d'échauffement, le plus répandu :

1 - 10 à15 minutes de footing pour solliciter les appuis des membres inférieurs.

2 - Exercices de proprioception pour stabiliser les chevilles et d'autres articulations. (voir encadré).

3 - Travail sur le haut du corps avec des exercices types pompes, abdos, gainage, tension au niveau des trapèzes. 

C'est quoi la Proprioception ?
Définition : Connaissance des parties du corps, de leur position et de leur mouvement dans l'espace, sans que l'individu ait besoin de les vérifier avec ses yeux.
Au foot us comme dans beaucoup de sports, le travail de renforcement musculaire préventif face aux risques de blessures est souvent complété par des exercices de proprioception appelés aussi reprogramation neuro-musculaire.
L'objectif est de fortifier l'appareil musculaire au niveau de sa coordination et le rendre ainsi moins vulnérable pendant l'effort. Genoux, chevilles, ce sont surtout les articulations qui sont sollicitées par un travail spécifique d'appuis. 
Par des exercices d'équilibre statique ou dynamique , on cherche à activer les stimulations sensitives et sensorielles au niveau du cerveau pour déclencher les réflexes et automatiser un mouvement.


Récupération

Les spécialistes s'accordent pour dire qu'elle s'opère sur 3 plans : énergétique, mécanique et fonctionnelle.

Récupération énergétique : La première heure après le match est cruciale. Il faut absorber des boissons carbohydrates (mélange fructose + glucose) pour reconstituer rapidement les dépôts de glycogène.

Récupération mécanique : Elle consiste à réparer les dommages mécaniques et notamment l'altération des fibres musculaire. On peut recourir à des anti-inflammatoires d'origine non-stéroïdiens, à des substances anti-oxydante et aux massages par le kiné.

Récupération fonctionnelle : Ici on intervient pour faire disparaître les douleurs musculaires qui peuvent gêner l'hathlète pendant des semaines, voire des mois.On utilise 2 techniques :

1 - Soit on agit par pression manuelle sur des point précis des muscles (triggers points) pendant 10 à 15 secondes puis on relâche ; cette alternance de pressions provoque un mécanisme de vaso-dilatation.

2 - Soit on applique de la glace directement sur le muscle par passage lent et successifs. La glace anesthésie localement la zone musculaire. Ensuite un travail de stretching permet d'étirer le muscle et le détendre. Pour le relaxer totalement, on préconise une application de chaleur, à l'aide de serviettes humides et chaudes.

La méthode RICE
Pour récupérer et soulager une douleur mécanique, dûe à un choc, on conseille la méthode RICE :R = Repos.
I = Ice ou glace.
C = Compression (application de compresses pour contenir l'oedème).
E = Elevation (surélever la jambe pour favoriser le retour veineux)


La nécessité ou non de pratiquer des étirements après l'effort fait débat.
Les muscles sont souvent lésés suite aux chocs encaissés; Il n'est pas rare de trouver des caillots de sangs ou des fissures au niveau musculaire d'où l'importance de ne pas aggraver ces lésions en étirant le muscle après l'effort. Cela risquerait d'allonger le temps de récupération.


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